Ici le sol appartient à tout le monde, et chaque Groenlandais choisit lui-même l’implantation de sa maison quand il fait sa demande auprès du maire du village. Ces « pimpantes » et si fragiles cabanes s’inscrivent en surplomb dans un paysage sans clôture, sans limite. Solitaires ou en petits groupes, elles s’ouvrent sur l’immensité des montagnes, des fjords, des glaciers, sur une beauté que l’on espère inaltérable. Il y a à peine soixante ans que ces maisons de bois existent ici, comme aux aguets.

Elles s’offrent aux éléments, se confrontent à la rudesse des vents et du froid, à la neige et à l’opacité des brumes, obligeant l’Inuit à reconstruire ou à partir… dans le dernier sursaut d’un nomadisme originel…

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Photographies – Tirage Fine Art collé sur dibond.